Voilà maintenant une semaine et 2 jours que j'ai abandonné mon Windows Phone et que j'ai rejoins le côté Android :).
Concrètement, qu'est-ce qui a changé pour moi, et à quoi pouvez-vous vous attendre si vous basculez sous Android niveau accessibilité ? Toutes ces questions trouveront une réponse dans ce petit retour d'expérience écrit, avant le podcast de présentation prévu sous peu.

Version d'Android et smartphone utilisé

Comme vous le savez, ou pas, chaque version d'Android, et chaque constructeur de matériel font que des changements plus ou moins significatifs peuvent affecter l'accessibilité, voilà donc ma propre configuration :

• Smartphone utilisé : Honor 9 ;
• version d'Android actuellement utilisée : 8.0 (Oreo).

Déballage

Cette partie ne sera pas la plus intéressante de cet article, d'autant plus qu'elle se consacre exclusivement à mon terminal, mais bon, passons-la quand même.
Déjà, il faut noter que je trouve le packaging très bien fait, on a une boîte avec évidemment un couvercle à retirer (ce couvercle recouvre en réalité l'intégralité de la boîte de telle sorte que sa présence n'est pas facilement remarquable au premier abord).
Une fois ce couvercle retiré il faut donc poster la boîte à plat, et là on trouve donc sur le dessus, comme si il formé un espèce de tiroir le smartphone en lui-même (entouré d'un film plastique protecteur).
Une fois retiré, on a encore une autre boîte, dans laquelle on trouve tous les éléments suivants :

• Une nouvelle boîte, qui contient elle-même :
  • Le manuel d'utilisation ainsi qu'un guide de précautions de sécurité
  • 2 auto-collants Huawei/Honor
  • Une coque de protection
• Le câble USB Type-C
• Les écouteurs
• Le transformateur secteur pour la recharge (rapide).

Premier démarrage, configuration

Lors du premier démarrage j'ai un peu triché, j'ai demandé l'aide de mon père qui a donc procédé avec moi à la configuration du smartphone jusqu'à l'installation du clavier Blind Accessibility Keyboard sur lequel je reviendrai dans un prochain article et à l'activation du lecteur d'écran TalkBack.
Cette aide n'est normalement pas nécessaire puisque, si vous posez 2 doigts un petit moment au milieu de l'écran l'assistance de TalkBack arrive et vous épaule pendant toute l'étape configurative, mais à ce stade TalkBack vous parlera Anglais.

Les premiers moments avec TalkBack et un Android, presque, pur

Me voilà donc rendu sur mon écran d'accueil avec TalkBack ainsi que sa fonctionnalité d'exploration au touché en service (je n'avais jusque là pas abordé cette exploration au touché car elle s'active en même temps que TalkBack par défaut).
Je me met donc à chercher au début une chose qui peut paraître étrange pour commencer mais qui a bien soulagé mes oreilles, diminuer le volume sonore de TalkBack, et, j'ai obtenu la réponse avec l'aide d'un autre utilisateur Android, il faut maintenir un doigt appuyé sur l'écran puis utiliser le bouton de contrôle de volume.
On peut donc ensuite se rendre compte que TalkBack réagit rapidement à toutes nos interactions, qu'il présente des commentaires sur l'utilisation des différents éléments comme le double tape pour valider, et que, par rapport à ce que j'avais pu entendre, la voix par défaut qui n'est autre que celle de Google n'est pas si lente.
Bien, pour l'instant aucun problème donc, les applications de base, qu'elles viennent de Google ou de Honor sont bien accessibles, la surcouche de chez Honor qui sert d'écran d'accueil est là aussi franchement pas mal accessible du tout et le système ainsi que sa technologie d'assistance sont fiables, intuitifs et rapides.
Je me met à passer à l'étape supérieure pour un débutant comme moi, le verrouillage et le déverrouillage, pour se faire rien de plus simple, un appui bref sur le bouton d'alimentation verrouille et désactive l'écran, un second appui réactive l'écran et il faut ensuite faire glisser 2 doigts du haut vers le bas de ce dernier pour procéder à son déverrouillage.
Toujours parfait, j'ouvre maintenant une application au hasard puis je retourne sur l'écran d'accueil, et là... c'est le dram...
Non, j'exagère en fait, il faut juste comprendre l'utilité des 3 boutons virtuels de la barre de navigation en bas de l'écran, tout en bas à gauche on trouve le bouton "retour", au milieu, un peu renfoncé car il sert également de capteur d'empreinte digitale se trouve le bouton "accueil" et en bas à droite vient se loger le bouton "applications récentes".
Je dis qu'il faut bien retenir leur utilité car dès qu'on pose le doigt sur l'un de ces boutons l'action s'effectue, sans intervention de TalkBack pour demander un double appui, il s'agit là d'une particularité semble-t-il de chez Honor.

Premières installations d'applications... la joie reviens

Il a ensuite était temps pour moi d'installer des apps (depuis mon PC (j'y reviendrai dans un prochain article)) sur ce système que je découvrais donc, et là, vous n'imaginez pas quelle fût ma joie quand je découvris que des applis on ne peut plus utilisées comme Facebook m'étaient enfin accessibles.
En effet, sous Windows Phone, il n'y a d'accessible que les applications Microsoft, à quelques rares exceptions près, alors que sous Android, les applications inaccessibles, il y en a vraiment très très peu.
Il faut aussi savoir que TalkBack propose une fonction de labellisation personnalisée au cas où une appli présente des boutons non-labellisés mais tout de même utilisable.
Consulter la liste des applications que j'ai testé et approuvé.

Conclusion

En conclusion, j'étais fan de mon Windows Phone mais il a était temps de se faire une raison, Microsoft a tout abandonné pour cet OS et je ne supportais plus d'avoir peu d'applis, et encore moins d'apps accessibles.
Android a donc été mon premier, et mon seul, choix car il est clairement hors de question que j'utilise un produit Apple.
Vous l'aurez compris, Android est parfaitement utilisable, sans téléphones adaptés tel que les Smartvisions dont on entend parlé sans cesse (j'y reviendrai pour exprimer ma forte colère sur ce genre de produits).
Pour finir, les mauvaises langues sont priées de se taire une bonne fois pour toute en évitant de raconter que les iPhones (Apple) sont les seuls smartphones accessibles aux déficients visuels, c'est faux et archi faux.

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